Nouveaux prix des denrées : les commerçants risquent la prison ou l’amende
Le ministère du commerce et des PME est plus que déterminé à faire respecter la fixation des nouveaux prix des denrées alimentaires.
Le ministère du Commerce reste intraitable sur les nouveaux prix de l’huile, du sucre et de l’huile. Lors d’une rencontre hier, entre les commerçants à la direction du Commerce, Oumar Diallo invite les acteurs du secteur à respecter l’arrêté du ministre du Commerce fixant les nouveaux tarifs. Oumar Diallo annonce des poursuites à l’encontre des récalcitrants.
«Le non-respect des nouveaux tarifs peut conduire à une arrestation, une amende », a-t-il prévenu. Avant d’ajouter : « Les récalcitrants peuvent être déférés devant le procureur de la République. Et, de ce point de vue, nous serons intransigeants pour l’application de la décision. ».
Il a promis que l’Etat va garantir un approvisionnement correct du pays pour les prochaines échéances pour une période allant au-delà de 6 mois, c’est-à-dire tous les besoins en consommation en riz, sucre et huile, le blé…
Des propositions ont été faites et acceptées par les commerçants. Il a été décidé s’agissant du riz de permettre à ceux qui avaient dédouané un stock assez consistant de 25 000 tonnes de leur apporter un appui sous forme d’avoirs pour qu’ils puissent procéder à l’application des nouveaux prix au niveau import, demi-gros et du détail. Pour l’huile végétale raffinée, il y avait une importante quantité d’huile en bidon de 20 litres qui avait été déjà dédouanée. L’Etat a décidé de faire un appui en avoirs correspondant à un stock de 313 conteneurs.
En ce qui concerne le sucre, pour garantir l’approvisionnement correct du pays, il a été retenu de mettre sur le marché une quantité suffisante pour couvrir toute l’année 2022, afin d’être à l’abri des contrecoups de la crise mondiale.