Le HCCT confirme malgré lui son inutilité et l’urgence de sa suppression.
Le HCCT, plus communément perçu par les sénégalais comme le « Haut Conseils des Chômeurs et Transhumants », a par instinct de survie cru nécessaire de réagir par voir de point de presse à la clameur populaire réclamant sa suppression compte tenu de ses activités fantômes et son inutilité dans la bonne marche du pays. Mal lui en a pris car son Vice-Président Maël Thiam vient de confirmer malgré lui le caractère fictif de leurs emplois, mais également le gros scandale financier que constitue cette institution si l’on s’en tient à ce que son Vice-Président énumère comme l’œuvre du HCCT. Ce que nous avons entendu est un travail qui aurait pu être effectué par seul et unique consultant recruté pour quelques semaines de travaux.
En effet le Vice-Président du HCCT, qui confirme que l’institution mérite bien le nom de « Haut Conseil des Chômeurs et Transhumants », nous révèle :
1° Que le HCCT aurait produit 4 rapports annuels et un rapport quinquennal. Et pour le prouver il agite 5 documents d’une centaine de pages chacun reliées avec des spirales. Il indique que ces documents ont été remis au Président de la République.
Tout d’abord, le HCCT confirme lui-même qu’aucun des sénégalais qui payent les salaires des politiciens chômeurs et transhumants qu’ils sont n’a croisé une quelconque de ses soi-disant productions. Révéler que leurs rapports sont destinés exclusivement à, Macky Sall, celui qui les a casés là en leur demandant de faire semblant de travailler est un aveu du caractère hautement fictif de leurs travaux.
2° Que le HCCT aurait également produit 4 contributions, 6 études et 26 avis répartis en 548 recommandations motivées. Ces productions auraient permis au Président Sall et à son gouvernement de procéder à des réformes, blablabla, blablabla …..
Non seulement rien ne vient prouver ces affirmations, mais si nous prenons son Vice-Président au mot, c’est vraiment un scandale que 150 adultes, payés une fortune pendant 5 longues années, soit 1825 jours de travail supposé chacun, ou 273 750 jours / homme tous ses membres confondus, ne puissent se targuer d’avoir produit que 5 rapports, 4 contributions, 6 études et 26 avis, et de surcroit une production inconnue de leur employeur qu’est le peuple sénégalais.
A supposer que ces documents ou textes existent, de quoi le HCCT et Macky Sall ont-ils peur pour refuser de les rendre publiques ? Depuis quand cache-t-on aux populations des productions supposées les concerner ? Pourquoi le HCCT n’a-t-il même pas cru nécessaire d’avoir un site web d’information à l’image de toute institution du même type ? Veulent-ils éviter que l’on en rigole ?
Le ridicule ne tuant pas, Maël Thiam avance le fait que la création du HCCT fait partie des recommandations des Assises Nationales. Comment peut-on ignorer 99% des recommandations des Assises Nationales, allant même dans le sens totalement opposé à ces recommandations, et invoquer ces mêmes Assises Nationales pour justifier l’existence du HCCT qui a été composé de la pire des manières ?
En effet c’est par son désir politicien de nommer discrétionnairement 50% des membres du HCCT parmi ses laquais, et de désigner de façon indirect la majorité des autres 50% que Macky Sall a complètement dévoyé le rôle que pouvait jouer un HCCT. Tout le monde a vu comment Macky Sall débarrasse de son entourage tout collaborateur estampillé compétent, honnête, intègre, patriote. Pour ses nominations il va chercher ce que le Sénégal compte de pire en matière d’éthique, de morale, de probité, de rigueur. C’est donc ainsi qu’il a fait du HCCT un Haut Conseil des Chômeurs et Transhumants, et de quelques membres de la Société Civile Alimentaire. Donnez une Ferrari à un chauffard ivrogne, il n’en fera rien de bon.
Le HCCT est un gros scandale financier, l’une des plus grosses surfacturations du régime Sall. En effet, le travail qu’il affirme avoir produit aurait pu être effectué par un simple consultant expert en Collectivités Territoriales, ou le plus modeste des cabinets de consultance en politiques publiques.
Le coût de telles productions serait de quelques dizaines ou centaines de millions au maximum, à l’issue de quelques mois de travaux et consultations. 100 à 200 Millions si on veut du travail d’orfèvre. Au lieu de cela c’est près de 41 MILLIARDS (selon les budgets 2017 à 2021) de nos pauvres francs qui ont été distribués à 150 employés fictifs qui ont probablement passé 99% de leur temps ailleurs ou à faire autre chose.
Rappelons-nous que Macky Sall a dépensé 2,5 milliards de nos francs pour produire les rapports de son PSE (Plan Sénégal Emergent). Rappelons-nous également que les travaux de la CNRI si utiles au Sénégal, mais ignorés par Macky Sall, ont couté 700 millions de nos francs. D’autres rapports et avis sont produits pour bien moins que cela, ou parfois gratuitement par des organisations.
Question 1 : Comment peut-on alors dépenser plus de 40 Milliards en 5 ans pour 5 rapports de 100 pages au contenu totalement inconnu de l’opinion ?
Question 2 : Comment peut-on oser proposer de poursuivre un tel carnage financier, d’offrir 40 autres milliards à des politiciens déjà enrichis sans cause, qui ont pour seul mérite d’accepter de servir de chiffon pour chaussures à Macky Sall, à sa famille et sa belle-famille ?
Pendant ce temps chaque pluie, aussi courte soit sa durée, cause son lot de dégâts et de désolation chez les pauvres contribuables après le détournement des Milliards du Plan Décennal de lutte contre les inondations.
Pendant ce temps on magouille avec les 3 hectares de l’hôpital LE DANTEC pour soi-disant financer la réhabilitation de l’hopital, envoyant à la mort certains de ses malades.
Ces dirigeants donnent l’impression d’être des psychopathes qui se nourrissent du malheur des populations.
MARVEL NDOYE