Echec total, défaite complète et catastrophique de Benno signe l’écroulement du régime de Macky Sall
« Personne ne peut modifier le sens du scrutin du 31 juillet 2022 : la cohabitation est irréversible »
Les tendances lourdes et irréversibles issues du scrutin du 31 juillet 2022 constituent une énorme déflagration, pour la coalition BENNO BOK YAKAR, qui en l’espace d’une journée a été totalement réduite en charpie, aussi bien l’échelle nationale qu’au niveau de la diaspora.
Malgré les dizaines de milliards de F CFA injectés au Sénégal et les centaines de milliers d’euros déversés un peu partout à l’étranger (en France, les centaines de milliers d’euros alloués pour des bus n’ont servi à rien, malgré le débauchage de maires et de dizaines de transhumants, malgré la propagande effrénée d’une partie de la presse corrompue ; les sénégalais ont assisté en direct le 31 juillet 2022, au crash de BENNO et à un tsunami électoral d’une ampleur inouïe (la vague YEWWI-WALLU a tout emporté sur son passage). L’humiliation est historique pour Macky SALL qui vient incontestablement de subir son plus cuisant échec électoral depuis son accession « accidentelle » au pouvoir en 2012. Les résultats provisoires issus des urnes sont connus de tous, sans appel, et confirment totalement nos prévisions exposées dans une contribution en date du 05 juillet 2022 intitulée « Toutes les conditions, pour une cohabitation au soir du 31 juillet 2022, sont réunies ». Pour la première fois, dans l’histoire électorale du Sénégal, une liste de suppléants, sans photo (équipe de seconde division), a pris le dessus sur une liste de titulaires composée de pontes du régime. Du jamais vu, dans l’histoire politique de notre pays. Totalement sonnés par l’avalanche des chiffres de BENNOI désastreux dans chaque localité, égrenés au fur et à mesure, les visages des imposteurs de la majorité sont défaits. Pour Macky SALL, le rêve d’une 3eme candidature en 2024 s’effondre comme un château de cartes (c’est le début de la fin).
Dans les « Carnets secrets de l’alternance, un soldat au cœur de la démocratie », le Général Lamine Cissé, ancien Ministre de l’Intérieur, restituait le contenu d’un échange téléphonique historique avec le Président Abdou DIOUF, au soir du 19 mars 2000 (à 23H40 précises), au cours duquel, il avait la lourde tâche d’annoncer à ce dernier qu’il avait définitivement perdu l’élection présidentielle : « Monsieur le Président, la situation est difficile pour vous et pour votre parti. Les tendances en votre défaveur sont désormais irréversibles. ». Avec un sang-froid hors pair, une lucidité exceptionnelle et un professionnalisme remarquable, le Général Lamine Cissé avait fait preuve de responsabilité, en préparant le Président Abdou DIOUF à digérer sa défaite, lui communiquant dès 18H50, le 19 mars 2000, les premières tendances issues de 275 bureaux de vote tests répartis sur tout le Sénégal.
Tenter de confisquer la volonté populaire par une falsification des résultats (déclaration ubuesque d’Aminata TOURE qui fournit des chiffres préfabriqués) alors que les tendances sont claires, nettes et précises est ridicule et constitue par ailleurs une forfaiture d’une extrême gravité (tentative de coup d’état électoral). Aucun sénégalais qui jouit de ses facultés mentales ne croit à la victoire de BENNO. A la débâcle électorale, il ne faut pas ajouter l’indignité (refus de la défaite). Victorine NDEYE (candidate de Benno à Ziguinchor), et Modou Diagne FADA ( Dara MOUSTY) ont fait preuve de dignité et d’élégance républicaine, en reconnaissant leur défaite, avant la proclamation officielle des résultats. La souveraineté appartient au peuple. L’ère des coups d’état électoraux et des falsifications de résultats est révolu au Sénégal. Tous les républicains et démocrates, toutes les organisations de la société civile, tous les médias libres, sérieux et indépendants et tous les citoyens doivent se dresser contre ce régime moribond pour dire STOP : non à un coup d’état électoral au Sénégal. Comme le disait Charles Péguy, « qui ne crie pas tout haut la vérité quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires ».
Nous mettons solennellement en garde une partie de la presse corrompue, aux ordres du régime de Macky SALL qui serait tentée contre des espèces sonnantes et trébuchantes de publier de faux résultats préfabriqués fournis par le régime. De tels actes sont d’une extrême gravité et assimilables à une complicité d’une tentative de coup d’état électoral. Ces médias s’exposent à des poursuites judiciaires.
Tous les sénégalais ont qui suivi en direct les résultats savent ce qui s’est passé au soir du 31 juillet 2022. BENNO a été laminé presque partout. Le tsunami et la razzia électorale de YEWWI- WALLU est incontestable. Personne ne peut déformer ou nier la réalité électorale issue des urnes le soir du 31 juillet 2022.
Dans tous les pays démocratiques du monde, les tendances sont connues au soir du scrutin. Quand elles sont lourdes, elles sont irréversibles. En France, les estimations fournies par les instituts de sondage, dès 20 heures le soir de chaque scrutin, sur la base de résultats sortis des urnes sont toujours confirmés.
Macky SALL n’a ni l’élégance républicaine des Présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye WAYE, ni la dignité dans l’épreuve et la défaite.
C’est le président le plus indigne de l’histoire du Sénégal.
DEUP CAISSE MOUNOU FI AME (il n’est pas possible d’inverser les résultats).
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr