Arrêter vous n’aimez pas ce pays.
Ce qui les intéresse, c’est la pérennisation de leurs privilèges et l’accaparement des richesses. Une cupidité et une voracité décuplées avec la perspective de l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz qui sentent si fort. Pour être plus précis, cela les a transformés en de dangereux pyromanes qui ne rechigneront pas à mettre le feu partout si ça doit leur permettre de rester au pouvoir et de continuer à s’enrichir.
Par leurs funestes intentions, ils risquent d’ensevelir celui qu’ils poussent au suicide avant de venir danser joyeusement sur sa tombe. On a déjà vu les dégâts causés par les troisièmes mandats que l’on a voulu forcer dans d’autres pays. On aura beau évoquer la présence de saints sous le sol national, nous ne sommes pas vaccinés contre une guerre civile. Le débat dégoûtant sur le troisième mandat a été réglé depuis la proclamation provisoire des résultats des législatives. Lesquelles ont été marquées par la prise des grandes villes du pays par l’opposition. Et la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale par le camp du Chef. La révolte contre ce foutu mandat supplémentaire ira crescendo.
En moins de deux ans, il devient hypothétique d’espérer renverser les tendances actuelles. Il ne faut pas juste évoquer la Constitution. Au premier plan, il y a la primauté de la morale. Lutter farouchement contre un troisième mandat jalonné de morts, un référendum à coût de milliards pour tout verrouiller et venir ensuite nous parler d’un troisième mandat, c’est carrément se foutre de la gueule des Sénégalais. Mais ces pyromanes sont prêts à tuer père et mère pour être aux affaires lorsque le Sénégal commencera à encaisser les royalties provenant de l’exploitation de ses hydrocarbures.
Pour ceux qui parlent français, c’est-à-dire qui comprennent cette langue du colon, la durée du mandat du président de la République est de cinq ans. Nul ne pouvant exercer plus de deux mandats consécutifs. Au cas où ils ne comprendraient pas la clarté de ces phrases, il serait bon de faire appel à nos spécialistes en langues nationales pour clore ce débat plus que dangereux. Les pyromanes qui s’agitent depuis la proclamation provisoire des résultats constituent le plus grand danger pour le Chef lui-même. En plus de l’être pour le pays bien sûr !
KACCOOR BI (LE TEMOIN)