A la place de la démocratie, on nous impose la force, des lois piétinées, Il faut alors se taire et subir.

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De nos questions domestiques, on retiendra justement la domestication de la Justice avec deux parodies de procès. Bon, on passe pour ne pas trop s’étendre sur le côté grotesque et la tournure en dérision de juges par des détenus politiques que l’on cherchait à affaiblir en les humiliant. Les peines seront les mêmes. Le sursis et on avance… Une certaine presse s’est perdue en superlatifs lors du séjour du Chef dans une ville religieuse où il aurait été encensé pour sa bonne tenue du pays. Pas de quoi rigoler, hein ! Un flagrant parti pris. Un long conflit familial transféré sur le terrain de la politique.

Vous voulez un dessin ? D’un côté, il y aurait le bon, de l’autres, des extrémistes. Lesquels pourtant n’ont fait qu’exercer une liberté qu’on leur dénie. A la place de la démocratie, on leur impose la force. Des lois piétinées. Il faut alors se taire et subir. Pendant que l’on réprime, oubliant les véritables raisons de cette colère qui couve, des jeunes se suicident à la recherche d’un ailleurs plus clément. Les images qui nous viennent de Melilla sont insoutenables.

Des corps de nos frères éparpillés comme des cadavres de bêtes sauvages et qui nous rappellent le triste commerce d’ébène. L’insoutenable légèreté de notre être…Et pendant que les autorités réfutent la réalité, refusant d’admettre des victimes sénégalaises, une pirogue contenant 140 migrant a chaviré au large de Kafountine.

Encore une jeunesse perdue et en proie au chômage face à l’indifférence des pouvoirs qui leur dessinent un monde de rêve. Invité au sommet de la G7, le Chef serait ainsi courtisé par les puissants de ce monde. Et voilà que ses flagorneurs ont vite fait de lui tailler des habits de leader…respecté et bienaimé à la manière du Djoutché nord-coréen !

La comparaison n’est vraiment pas flatteuse mais enfin, passons… Faut-il leur rappeler que ces gens n’ont pas d’amis, mais des intérêts et ne sont guidés que par l’odeur du pétrole et du gaz qui sent si fort à leurs narines. Pas de quoi plastronner. Calmez-vous pour ne pas lui tailler des habits trop larges sur ses épaules qui peinent à tenir le pays !
KACCOOR BI (LE TEMOIN)

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