Boubacar Camara met fin aux rumeurs : «je ne suis le Plan B de personne ; je suis le plan A du Sénégal»
En conférence de presse ce dimanche, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle du 25 février prochain, a levé l’équivoque autour de sa candidature, à savoir le fait ou non qu’il soit l’élément de Ousmane Sonko dans la prochaine échéance électorale. «Je travaille pour mon propre compte. Je ne suis le plan B de personne, je suis le plan A du Sénégal», dira-t-il. Avant de détailler en ces termes : «Le Plan B est un candidat qui ne s’est pas préparé ou à qui on a désigné par surprise. Pour ma part, depuis des années, je travaille sur un programme. J’ai démissionné de l’ensemble des postes dont l’Inspection générale d’Etat, avant de créer un Parti, et produire un livre programme. D’ailleurs, mon parti (Parti de la construction et de la solidarité) a un collectif des cadres qui regroupe 250 membres, qui a un projet, et a déjà conçu un programme limpide. Donc, me présenter comme le plan B de quelqu’un, c’est un faux débat.»
Répondant à ceux qui croient qu’il est passé par surprise, Boubacar Camara se veut clair : «Il faut reconnaître à chacun son mérite ! On a appris de nos malheurs, après 2019. Dieu a voulu qu’on passe en premier au contrôle des parrainages, même si on a opté pour le parrainage de proximité et non pour le parrainage populaire. D’ailleurs, il faut savoir qu’on a longtemps servi dans l’administration. On a sécurisé nos données de telle sorte que même si on était à la 93ème place, on allait passer. On n’est pas passé par surprise, on a travaillé dur pour en arriver là.»
Toutefois, l’ancien Directeur général de la Douane dit être ouvert à toute alliance pourvu qu’elle soit basée sur un choix réfléchi. « Il peut y avoir des alliances, certes, et on est ouverts à cela. Seulement, on n’est pas dans des calculs politiques mais dans des projets de société pour rassembler les Sénégalais. Car, après la publication de la liste officielle des candidats, on peut comprendre la frustration de certains. Le processus électoral étant biaisé, et nous l’avons longtemps dénoncé. L’enjeu est alors de réconcilier les Sénégalais et de rétablir la paix», dira-t-il.