La situation alarmante des détenus au Sénégal : un appel à l’action pour garantir les droits de l’homme
Il est difficile d’ignorer la situation préoccupante qui sévit actuellement au Sénégal, où les détenus de la prison de Rebeuss et les femmes détenues politiques de la prison de Camp pénal Liberté 6 endurent des conditions inhumaines, y compris une privation d’eau depuis quatre longs jours. Les détenus politiques, déjà plongés dans l’incertitude quant à leur avenir judiciaire, doivent maintenant faire face à une pénurie d’eau, créant une réalité cauchemardesque dans les cellules surpeuplées. Ce sombre tableau porte la froide empreinte d’un régime autoritaire.
Coumba Ndoffène Dione de Keur Massar, détenu à Rebeuss, est l’un des malheureux prisonniers qui souffre gravement en raison de cette situation. Pire encore, les femmes détenues politiques de Camp pénal Liberté 6 ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention. Leurs revendications incluent la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques, la lutte contre les moisissures, les champignons et l’humidité dans leurs cellules, ainsi qu’une alimentation saine et équilibrée. Ces demandes ne sont que le reflet des droits fondamentaux auxquels chaque être humain devrait avoir accès, même en détention.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a soulevé à juste titre ces problèmes choquants. Plus de mille Sénégalais sont maintenus en détention dans des conditions atroces en raison de leur opposition à la politique du régime en place. Ces détentions prolongées sans procès ni respect des droits de l’homme sont inacceptables. Les autorités, l’administration pénitentiaire, le ministre de la justice et le président Macky Sall doivent être tenus responsables de cette situation inhumaine.
Face à ces circonstances alarmantes, il est essentiel que les organisations de défense des droits de l’homme, la société civile et les organisations politiques intensifient leurs efforts pour faire pression sur les autorités. La dignité humaine est en jeu, et il est de notre devoir collectif de nous mobiliser en faveur du respect des droits fondamentaux pour tous, même ceux qui sont derrière les barreaux.
Il est temps que le monde sache ce qui se passe dans les prisons sénégalaises, et il est temps d’exiger un changement radical. La situation des détenus doit être améliorée de toute urgence, et nous ne pouvons pas tolérer plus longtemps cette violation flagrante des droits de l’homme. C’est une question de dignité, de justice et d’humanité, et nous ne pouvons pas rester indifférents face à cette tragédie en cours.
P.A.N