Actes de torture à la gendarmerie à Ziguinchor
Le gouvernement a du pain sur la planche. Il sera bombardé de questions orales et écrites par les députés de l’opposition. Le député Guy Marius Sagna a ouvert le bal avec trois questions orales. La première question adressée à l’équipe d’Amadou Ba porte sur «la pratique systématique de la torture physique et psychologique par la gendarmerie à Ziguinchor ». Dans la lettre adressée au ministre des Forces Armées via le président de l’Assemblée nationale, l’activiste indique que le jour de la manifestation du 17 juin 2022, des citoyens ont été arrêtés par la gendarmerie dans la commune de Ziguinchor.
Ils ont été gardés à vue pendant plusieurs jours dans l’enceinte de la gendarmerie en violation manifeste des règles élémentaires de garde à vue et ce, sans la présence de leurs avocats, dénonce le parlementaire. Plus grave, ajoute M. Sagna, ces citoyens ont été violentés par des gendarmes dans leurs voitures et certains ont été gravement blessés.
Ils n’ont jamais reçu les premiers soins de la part de la gendarmerie et d’autres ont été menacés de voir leurs sexes agrafés par des gendarmes. Il demande au ministre des Forces Armées si c’est le gouvernement du Sénégal qui a demandé à la gendarmerie de pratiquer systématiquement la torture lors des événements consécutifs à la manifestions du 17 juin 2022. Et que compte-t-il faire pour situer les responsabilités ? écrit-il.