La Cedeao en réalité ne reflète pas la volonté des peuples de cette même Cedeao

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Ainsi, ils veulent affamer le Mali et donc ses habitants. Un pays dont le « crime » est que des militaires y ont pris le pouvoir et refusent de le lâcher. Plutôt donc que de sanctionner ces putschistes, la glorieuse Cedeao a décidé d’asphyxier tout le peuple malien ! Un peuple coupable aux yeux des dirigeants de l’organisation régionale de n’avoir jamais manifesté pour le départ des militaires. Sa classe politique également. Les sanctions qu’on lui a infligées sont censées être prises au nom des pays de la Cedeao mais en réalité elles ne reflètent pas la volonté des peuples de cette même Cedeao.

Des peuples plus humains, plus réfléchis et plus intelligents que leurs dirigeants. Hélas, elles viennent d’un syndicat de chefs d’Etat. Lesquels, bien souvent, ne sont pas plus légitimes que les militaires maliens. Des chefs d’Etat qui demandent à ces derniers de respecter l’ordre constitutionnel alors que, chez eux, ils tripatouillent leurs constitutions pour s’éterniser au pouvoir. Et personne n’est dupe ! C’est la voix du maitre que ces messieurs veulent appliquer à la lettre pour lui faire plaisir. Le Mali n’a jamais été aussi libre que maintenant.

Ce sont des militaires jaloux de la souveraineté de leur pays qui y ont pris les choses en main avec la volonté ferme de faire retrouver au Mali son autorité perdue avec des présidents fantoches qui obéissaient au doigt et à l’œil à la France. Et voilà que des messieurs qui ont l’habitude de courber l’échine face à cette même France veulent leur faire quitter le pouvoir. Parmi ces présidents, certains ont déchiré la Constitution de leur pays faisant fi de l’interdiction d’un troisième mandat pendant que d’autres refusent tout simplement de se prononcer sur la question ! Ces très lourdes sanctions prises par ce syndicat de chefs d’Etat qui ne reflètent pas la volonté de leurs peuples nous parait absurde. C’est une injustice qui ne doit pas prospérer. Les peuples de la CEDEAO doivent s’y opposer

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