2021: une année marquée par la pandémie

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Un an après l’existence du nouveau virus et de ses variantes, nous pouvons tirer quelques leçons.

D’abord, il y a eu l’égoïsme aux États-Unis comme en Europe. La population occidentale a déjà atteint la troisième ou la quatrième dose de vaccin, mais les pays défavorisés attendent toujours de donner à leur population la première dose. Dans cette perspective, la pandémie a brutalement accentué le fossé entre pays riches et pays pauvres ou en développement. En 2022, il faudra passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. Les bonnes intentions sont affichées. Il y a peu d’impact sur le terrain et les doses atteignant ces pays sont trop faibles. Peu de progrès ont été réalisés sur la révocation des brevets qui permettent aux pays de fabriquer des vaccins localement. Le laboratoire qui a développé le vaccin ne veut pas spécifiquement renoncer aux milliards de dollars qu’il reçoit de la propriété de ses droits sur le produit. Plus d’idées de complot que jamais

Une autre leçon à apprendre, et c’est très déprimant. Dans presque tous les pays, une proportion plus ou moins importante de la population refuse obstinément de le faire, même si elle a la possibilité de se faire vacciner. C’est plus religieux ici, et plus idéologique là. Craignant de s’injecter des substances inconnues dans leur corps, certains préfèrent mettre leur vie en danger et stresser les services médicaux qui ne peuvent plus se fatiguer. maladie. C’est une autre leçon de cette pandémie. A l’ère des réseaux sociaux, où les paroles du grand public sont aussi importantes que les paroles des épidémiologistes reconnus, les paroles rationnelles de la science pèsent parfois lourdement face aux choses négatives et superstitieuses. . Élargir le fossé entre pays riches et pays pauvres

Sur le plan économique, les pandémies vont accélérer le développement du télétravail dans les pays développés. Elle exacerbera également les difficultés économiques dans les pays qui n’ont pas d’État-providence, comme dans les pays riches, ou dans les pays qui sont trop vulnérables pour perdre des ressources et emprunter. Enfin, dernière leçon : cette pandémie, qui affecte l’humanité dans son ensemble, ne crée pas la perception que nous sommes tous égaux face à la maladie et que nous ne sommes que des êtres humains. Même si cette pandémie a pu réduire ces passions tristes et haineuses, elle n’a pas apaisé les tensions géopolitiques entre les pouvoirs ni empêché la montée des populistes et des mouvements souvent racistes. Ce n’est pas le cas, et parfois ils sont désespérés pour l’intelligence humaine. Nous pouvons nous rassurer que cette crise sans précédent a révélé le meilleur de l’être humain : un énorme élan de solidarité, une capacité d’adaptation et une résilience incroyables. Capacité à mobiliser dans les prochains mois.

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