L’Eternelle Répétition De L’Histoire: 25 ans après
Écrit par zaoLe Candidat El Hadj Issa Sall du PUR, Une Chance Pour Le Sénégal
Écrit par senpresse.comL’année 2019 constitue sans aucun doute celle de l’accélération inattendue de notre histoire politique nationale.
Scandale à la Commission électorale nationale autonome (Cena).  Un de ses membres aurait été pris en flagrant délit d’impartialité et de viol de son serment envers la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).
Au moment où sa caravane est bloquée par les forces de l’ordre à Kolda, les partisans du candidat Issa Sall ont sillonné les artères de l'arrondissement des Almadies ce samedi 09 février avec un cortège monstre, fort de plusieurs véhicules accompagnés d'un millier de jeunes et de femmes.Tout au long de son parcours la caravane a distillé des sonorités aux messages ayant trait au programme du candidat Issa Sall. M Moustapha NDIAYE, responsable départemental à Dakar a bien voulu répondre aux questions des journalistes qui accompagnaient la procession.Senpresse vous livre en intégralité son message…
La Caravane du PUR Bloquée A Kolda Par Les Forces de L'Ordre (Vidéo)
Écrit par senpresse.com« Ce ne sont pas des mensonges, c’est de la politique ! », s’exclame Scholastique Mukasonga. N’est ce pas là l’illustration parfaite du théâtre auquel on assiste chez nous ? Au Sénégal, on continue souvent à appeler institution, parti politique ou état des citadelles de la cupidité et du ridicule aussi vieux que notre drapeau national. « Il n’y a de péché plus ignoble que le mensonge ! L’adulte qui ment, sans qu’il ne le sache, perturbe le protocole du trône dans la haute galaxie. S’il y’a un seul et unique péché qui puisse faire éclater la planète, c’est bien le mensonge. Heureusement que le ciel, de par une omnipotence inouïe, ne peine nullement à contribuer à l’équilibre de la terre », rétorque un grand de l’islam. Et encore qu’en matière politique, il est désigné par le concept d’ingénierie politique chez les zambiens. Et force est de reconnaitre qu’il est étroitement lié à sa sœur siamoise : la transhumance.
C’est l’histoire d’une femme à cheval sur des principes à même d’asseoir toute crédibilité politique digne de ce nom. Une dame dont le cri de cÅ“ur laissa perplexe la conscience collective : « Si le moral des chefs politiques est de transhumer, alors l’on vaincra difficilement la transhumance. Il nous appartient de combattre cette pratique, de par des principes, notre attitude, nos idées et notre posture. » Qui crût que cette posture allait finir par s’improviser imposture, ses principes des arguments sans fondements, son attitude une prise de position huée et ses idées avec pour seul centre de rayonnement la réélection dans son fief de l’homme qu’elle critiqua le plus ses dernières années ? Â
 C’est le portrait d’un homme qui pointa du doigt le peuple sénégalais, comme pour  dénoncer les votes sanctions aux conséquences désastreuses : « Nous avons élu un homme qui dit être enrichit par son mentor en politique d’un montant de 8 milliards. Pourquoi s’attendre à ce que le système change avec ce mauvais choix ? » Que dire donc de ses propos datant de seulement deux jours, et faisant fie d’un choix collégial porté sur l’actuel président ? « Nous avons eu des problèmes et nous sommes éloignés du secrétaire général du parti socialiste, mais n’avons jamais été aussi loin de l’actuel chef de l’état, le meilleur des choix. »
« Je n’ai pas de temps pour les transhumants ! » s’exclame un autre chef politique de la trempe de ceux cités précédemment. C’est le récit d’un ignoble perturbateur qui, lui, s’attaqua sévèrement à l’actuel régime. « Le Chef de l’Etat à écarté le brillantissime avocat que je suis, Cheikh Bamba Dieye, Khalifa Ababacar Sall …parce qu’il n’a nullement besoin de ceux qui l’ont soutenu pour qu’il soit élu. » Ecoutons sa dernière déclaration : « L’actuel élu pèse plus lourd que tous ses adversaires réunis. C’est le meilleur homme que l’on ait eu à la tète de l’état depuis notre indépendance. Il fait émerger ce pays, et cela se ressent d’autant plus que ses édifices s’apparentent à ce qui se voit en Europe. » Â
C’est la déclaration d’un leader politique de l’opposition qui ne cessa de trouver la vision de l’élu erronée. « Je n’ai pas la même vision politique que le leader du parti au pouvoir. Le P.S.E (Plan Sénégal Emergent) est politiquement mal géré. » Malgré le fait que son Directeur de Cabinet l’ait quitté avec trois personnes pour rejoindre le camp présidentiel, il soutint corps et âme sur le plateau de TV5 Monde qu’il n’a d’yeux que pour sa propre carrière politique. La fin de l’histoire ? Elle s’illustre à travers ses propres propos : « J’ai rejoint les tenants du pouvoir, pas pour bénéficier d’un quelconque poste mais plutôt pour être au rang d’une coalition digne de ce nom. »Â
 C’est enfin les réactions aux élans de sautes d’humeurs intempestives de chefs politiques révoltés à l’idée de voir leurs pairs transhumer. Ils doivent être fusillés, rétorque le premier, avec le front plissé qui exprime en langage corporel une colère noire, « C’est des traitres ! C’est de la trahison ! Tous ceux qui ont quitté le PDS pour l’APR sont des traitres ! Plutôt mourir que de rejoindre le pouvoir. Wallahi ! » L’autre préféra invoquer le livre saint : « Si vous aviez emmené ici le coran, j’aurai juré que je ne transhumerai jamais ! Parce que le transhumant est d’une espèce animalière qui s’est inséré dans la politique pour faire honte au Sénégal. » Inutile d’en venir à la suite de l’histoire..Même un esprit rachitique aurait deviné que ceux-ci ont fait l’inverse de ce qu’ils disaient.
Aissata Tall Sall, Malick Noel Seck, Maitre El Hadj Diouf, Abdoulaye Baldé, Souleymane Ndéné Ndiaye et Cheikh Tidiane Gadio ont-en commun un talent d’acteur inouï et la préoccupation d’un chanteur qui tente de conquérir un public. Chez ce dernier, l’essentiel n’est pas de chanter vrai, mais de s’enquérir des applaudissements en plus de fans tombant en transes. « De toute façon, ce qui est crut devient plus important que ce qui est vrai en matière politique », précise Talleyrand. Les psychologues considèrent qu’il n’y a que deux éléments définissant toute réaction humaine : la peur et l’amour. Aimer son pays serait embrasser l’éthique et donc la vérité. On ment donc, en matière politique, par peur…peur de paraitre ridicule à l’heure de l’institutionnalisation du mensonge. « Pourfendeurs de Wade et flagorneurs de Diouf avant-hier, pourfendeurs de Diouf et flagorneurs de Wade hier, pourfendeurs de Wade et flagorneurs de Sall aujourd’hui…sans gène ni retenue », se lamente un confrère de la presse.
Dans tous les cas, le camp présidentiel a changé de cap. Hier, Macky Sall disait : « On dit que lorsque les rats quittent le navire, le naufrage est imminent. Des lors que les gens viennent avant la victoire, même s’ils le font tardivement, il faut leur accorder du respect. Par contre, pour ceux qui se bousculent après une élection ou une réélection, ils feront la queue avant d’accéder à certaines de nos instances. »
Aujourd4hui, c’est comme qui dirait une pratique visant à faciliter l’accès à certaines positions privilégiées aux transhumants. Bref, c’est l’engin politique sénégalais qui est comme défectueux. Ce qui donne justement du sens à l’autre mensonge qui guetterait les candidats actuels : faire croire qu’on peut, une fois élu, faire changer ce pays avec l’actuel système pardi ! « Plutôt mourir que de perdre un portefeuille ministériel ! », confia un leader politique à un guide religieux qui, « collègue » de l’érudit Serigne Alioune Gueye de Tivaouane, n’a nullement oublié les propos de ce dernier en ces termes : « C’est une poignée de sable plein la bouche qui fera taire le dictateur une fois inhumé dans sa tombe…le médecin et son patient, le pharmacien et son client, le droguiste et le drogué, ils crèvent tous un jour ou l’autre ! » Ajoutons à cela : « Le leader politique et son électeur crèveront aussi un jour ou l’autre ». Alors mieux vaut dire vrai, mais aussi et surtout voter vrai.
Maam Cheikh
Chroniqueur
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En marge de la Journée tolérance zéro excision, Monsieur Ciré LO, Directeur de Cabinet de Madame Le ministre de la femme de la Famille et du Genre a bien voulu se prêter aux questions des journalistes. Cette journée qui s'est tenue le 06 février et qui eu pour cadre ledit Ministère, avec la participation de nombreuses organisations travaillant dans le domaine, était placée sous le thème: "Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l'atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales Féminines en 2030".
Election Présidentielle: Des Affiches Vandalisées A Yoff
Écrit par zaoPRESIDENTIELLE 2019: Le Risque De Violences Plane T-Il Sur L'Election ?
Écrit par senpresse.comAprès avoir multiplié les provocations, le pouvoir et l’opposition appellent leurs militants au calme à l’approche du scrutin du 24 février.
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Au Sénégal, pays souvent cité en modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, on aime jouer à se faire peur. Jeudi 24 janvier, dans la nuit de Dakar, plusieurs hommes ont pénétré par effraction dans les locaux des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), le parti d’Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 24 février. Repoussant le gardien, ils ont fendu le mobilier à coups de machette puis ont poursuivi un militant jusqu’à ce qu’il saute un mur. « Yoff appartient à Abdoulaye Diouf Sarr »,auraient crié les agresseurs, citant le nom du maire de cette commune populaire de la capitale, également ministre de la santé et de l’action solidaire.
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ISSA SALL: " Une Fois Élu, Je Ferai Du Secteur Privé..."
Écrit par senpresse.comSelon le Pr Issa Sall, "Macky Sall travaille pour les occidentaux". Le candidat du parti de l'Unité et du Rassemblement (Pur) estime que le secteur privé sénégalais n'est pas assez fort pour compétitif face aux grandes multinationales occidentales sous le regard du président sortant.Â
C'est pourquoi, il a promis une fois élu président de la République au soir du 24 février prochain, de réviser les accords de pêches signés avec l'Union européenne et les pays voisins du Sénégal, afin d'aider le secteur privé national à être compétitif, rapporte le TémoinÂ
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N.I
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MACKY SALL: "Que Les Candidats Qui Veulent Se Rendre A Matam..."
Écrit par senpresse.comLe candidat Macky Sall s'est rendu mercredi 6 février, par ailleurs 4e jour de campagne à Matam. Accueilli par imune foule en liesse, le Président sortant a soutenu que Matam était son «titte foncier».Â
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«C'est vous Matamois qui avez déclaré que Matam est un titre foncier à mon nom. Donc qui va à Matam doit me demander la permission», a déclaré le candidat Macky Sall, lors du meeting qu'il a présidé au stade municipal de ladite ville. Raillant ses adversaires à la présidentielle, le candidat de Benno book yakaar (Bby) a indiqué ces derniers ne parlaient jamais de son bilan, mais d'un tout autre sujet lequel n'a même pas son lieu d'être. «Vous avez remarqué qu'ils ne parlent jamais de mon bilan, mais préfèrent plutôt accusez la justice de ne pas être indépendante. C'est ridicule puisque c'est cette même justice qui est là depuis l'indépendance».Â
Mais cette posture ne le surprend pas, fait-il remarquer car, le bilan est exhaustif. Ne s'en arrêtant pas en si bon chemin, M. Sall fait savoir qu'ils ont déplacé le débat sur un autre sujet : «On lui reproche souvent de parler beaucoup Puular mais il ne faut pas oublier que c'est ma langue maternelle.»Â
Mais aussi, ajoute-t-il, je suis né à Fatick et les Fatickois m’ont adopté jusqu'à faire de cette région, ma base politique. Ce qu'il y a c'est simplement qu'ils sont jaloux que dispose d’autant d'assises au Sénégal. Quant sa victoire dans le Fouta et plus particulièrement à Matam, Macky Sall n'en doute point. «S’il ne tenaient qu'à Matam, à le 24 février à 11 heures les résultats seraient annoncée». Revenant sur l'unité dont les responsables de cette région ont fait montre, il martèle: «cela l'encourage. Car dans la politique, il faut toujours faire des additions et bannir la soustraction ainsi que la division».
PRESIDENTIELLE 2019: Idy A L'Honneur Dans Le Cayor
Écrit par senpresse.comPour la deuxième journée de sa campagne présidentielle, le candidat de la coalition Idy 2019 a opté pour des visites de proximité et des marches « Orange ». Idrissa Seck a démarré sa tournée vers 15h à Thies Bakhdad où il a entamé ses visites de proximité auprès de Serigne Khadim Lo Gaindel. Après sa rencontre privé avec le marabout qui a fait des prières pour lui, Idrissa Seck s’est rendu à Thienaba auprès du Khalife général.
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Lors de sa rencontre avec Serigne Cheikh Akhmed Tidiane seck, les responsables de cette localité ont déploré le manque d’eau dont ils font face depuis bien longtemps. Avant d’exiger plus de considération envers la famille de Thienaba. Le manque d’eau a été décrié à Réfane et pratiquement dans toutes les localités où la caravane d’Idrissa Seck est passée.
Après Thienaba, Idrissa Seck a continué sa marche « Orange » jusqu’ à Khombole où il a tenu une déclaration contre le régime actuel. « Les sénégalais ont souffert durant ces 7 ans à cause de la mauvaise gestion de Macky Sall. Tout ce que Macky Sall sait faire, c’est emprisonné ces adversaires. C’est pourquoi il doit quitter le pouvoir au soir du 24 février », a t- il lancé.
Dans toutes les localités où le leader de Rewmi est passé, les complaintes sont les mêmes. Les habitants ont fustigé le manque d’eau, et de forages. Les populations de Réfane ont réclamé la construction de routes, de forages et de centres de santé. Des doléances que le leader de Rewmi s’engage à résoudre dés son élection au soir du 24 février.
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LES FEUILLES DE MAAM CHEIKH: Focus Sur Une Politique A L'Etat PUR
Écrit par Maam CheikhUn Sall peut en cacher tant d’autres ! Hormis le détenu, le président sortant et la transhumante, il y’a comme qui dirait un Sall candidat « tombé du ciel » pour devenir un favori qu’aucune conscience politique avertie n’attendait. L’engin du P.U.R a été relancé il y’a à peine 18 mois, et depuis, un certain Issa se hissa au sommet de la hiérarchie politique de la façon la plus ubuesque qui soit.
La politique, il faut le dire, a toujours permis à d’aucuns de jouer avec le destin de tout un peuple. « Chez nous, le mal politique est si profond que lorsqu’il s’agit de contre-accusations entre chefs politiques, l’on évoque que des milliards. Ailleurs, c’est un cannabis fumé par ci ou un sachet de bonbons volé par là qui font office de « passé sombre » pour un élu. » L’inquiétude est sans mesure aucune, et est d’un monument du journalisme sénégalais pur produit de l’éthique dans ce métier : Mame Less Camara. L’on joue avec ce peuple pardi ! Et cela se constate dans les deux camps, pouvoir comme opposition.
Que de prétextes pour qu’un chef spirituel de la trempe de Serigne Moustapha Sy puisse faire participer le P.U.R dans la marche des choses. A ce sujet, les archives montrent que le guide des Moustarchidines a, à défaut de poser un acte digne d’une politique politicienne, honoré la mémoire de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum. Ce dernier avait, en effet, suggéré publiquement le 29 janvier 2000 que le P.U.R puisse servir de tremplin pour un assainissement du champ politique sénégalais, et ceci en collaboration avec Issa Sall. C’est donc là un acte concret témoignant encore une fois de la clairvoyance du Responsable Moral des Moustarchidines en tant que guide. Et le timbre de la voix du Gawlo, en l’occurrence Coumba, qui n’a rien à envier à la cantatrice de Sainte Eulalie, de retentir pour évoquer les éloges du docteur de la foi : « Noble de par ta lignée parentale, tu as su orienter la jeunesse afin qu’elle puisse compter d’innombrables apôtres de Dieu. Avec toi, elle a été nourrie à la sève d’une haute science et d’une discipline inouïes ! »
 Le comble dans tout ça, c’est cette façon dont l’homme a su, depuis, rester à l’ombre, préférant voir la classe politique P.U.R être sous la houlette d’El Hadj Issa Sall. En effet, il n’a participé qu’une seule fois aux événements de ce parti, notamment le vendredi 28 juillet 2017, dans le cadre du meeting de clôture du P.U.R. Et force est de reconnaitre que, ce jour là , son allocution se détourna de toute tentative de prôner un désir profond de gagner des élections. Loin de là , il illustra le fameux « devoir de perdre » tant convoité par Al Maktoum, et avec tout ce qu’il renferme comme valeurs.
En tant que député, El Hadj Issa Sall a su relever un défi : ne point se laisser entrelacer dans des concepts dans lesquels peuple, pouvoir, presse et opposition se perdent. « Il ne faut pas que l’on se perde dans les dédales de concepts qui ne changeront rien. Ce qui m’intéresse ici, c’est le rôle du député en tant que tel. Il se doit d’abord de veiller au respect de la constitution dans le vote d’une loi. Il lui faut ensuite, si un budget est voté, veiller à son exécution de la façon la plus légale qui soit. Enfin il doit faire montre d’une proximité sans faille avec le peuple. A quoi bon constituer une élite pour représenter le peuple si l’on ne tend pas l’oreille à ce dernier ? »
Au-delà du pilote qu’il est, et qui souhaite tant bien que mal-si l’on se réfère à ses discours- faire décoller l’économie sénégalaise, Issa Sall est informaticien de profession. Sa communication verbale donne souvent l’impression qu’il tire à bout portant sur la gestion de ce pays. Mais loin du tirailleur-entendez aussi « tir ailleurs »-ou du cowboy du far west qui agit parfois aveuglément, l’homme se détourne du superflu. Parce qu’informaticien de profession, le concret est comme qui dirait un mot maitre et un maitre mot dans sa démarche.
Aujourd’hui, les militants du P.U.R ont rendez vous avec l’histoire. Sauront-ils faire face à la campagne de « dénigrement médiatique » auquel leur candidat est confronté ? Au Sénégal, plus le journalisme demeure un secteur crucial que d’aucuns aspirent à embrasser, plus la presse se perd dans le labyrinthe de l’horreur médiatique, avec son lot de mensonges, de diffamations et de dérisions. Ce ne sont pas les internautes férus de réseaux sociaux qui diront le contraire, eux qui ne cessent de voir leur « fil d’actualité » sur Facebook pulluler de fake news. A cela s’ajoute les analyses politiques pour ne pas dire polémiques de journalistes de la trempe de Cheikh Yérim Seck, Madiambal Diagne ou encore El Malick Seck, des gens chez qui toute objectivité nécessaire dans ce métier est comme bannie, laissant place à une argumentation truffée d’incohérence et immunisée contre le bon sens. Seule une communication politique digne de ce nom pourrait changer la donne. Les canaux de communication en interne dans ce parti politique sont sans nul doute d’une efficacité rare. Voila pourquoi ces militants, adeptes de l’unité et du rassemblement, sont tout aussi habitués à s’unir et à rassembler sans efforts. Et pour ne point se voler la face, il est de tradition que cette campagne électorale exige un message politique en parfaite cohésion avec des valeurs et non des performances, l’époque des fameux « 3 députés pour une participation presqu’improvisée » étant comme dépassée. Et il y’a que le sénégalais est souvent, au-delà du programme politique-celui du P.U.R étant l’un des meilleurs sinon le meilleur qui soit-, plutôt attiré par le profil du candidat en question.
 Dans tous les cas, les dés sont jetés, et il est temps pour Issa Sall de se frayer un chemin. Ne soutenait-il pas vouloir soigner cette entorse qui nuit à la chose politique, désignée par le concept de « djanà ba politique » (impureté politique) par le président du parti P.U.R,  pour un ressourcement purificateur ?Â
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Maam Cheikh
Chroniqueur
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